STOP A LA POLLUTION DE L'ETANG DE THAU

Publié le par lesgardiensdethausesportsetsalagune

Mardi 9 octobre à 15h,  notre association a participé à ce coup de gueule contre les autorités afin qu'ils prennent des mesures et surtout que les lois soient appliquées en matière de prévention contre toutes sortes de pollutions dans l'Étang de Thau bien agressé par des rejets illégaux. Je suis aussi membre de l'association "l’Observatoire de Thau" et nous travaillons sur différents sujets importants qui risquent de polluer notre environnement. Chacun dans son territoire, mais tous pour le même combat : préserver notre bassin de Thau

 

Voici un article de midi libre, concernant cette manifestation.

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Sète Opération coup de poing pour dénoncer la pollution de l’étang de Thau

 

Ils n’en peuvent plus. Dénoncent l’inaction des responsables politiques du secteur et l’immobilisme des services de l’État. En ont marre que personne ne se soit penché sur la pollution récurrente de l’étang de Thau alors qu’ils avaient tiré une première sonnette d’alarme il y a un an de cela.

"Depuis, il n’y a rien eu du tout", déplore Christophe Morgo, le conseiller général du nord bassin de Thau, membre de l’Observatoire du Pays de Thau. Cette association est composée de personnes passionnées par la préservation du patrimoine exceptionnel que représente l’étang. Une structure qui a décidé de passer la surmultipliée en effectuant hier après-midi une opération coup-de-poing.

Durant une heure, entre 15 h et 16 h, une bonne quarantaine de personnes (de l’association mais aussi des conchyliculteurs et des pêcheurs) ont partiellement bloqué la circulation de la RD2 sur le pont du canal du Rhône à Sète pour distribuer des tracts aux automobilistes.

"Un jour, un déclassement total va tomber" Brigitte Cohen, présidente de l’Observatoire du Pays de Thau

"On dit stop aux pollutions, explique Christophe Morgo. Stop aux déchetteries sauvages, aux fuites d’hydrocarbures venant de l’ancien dépôt de Balaruc, aux grues de relevages de bateau qui n’offrent pas de bassin de rétention, au port sauvage du parc aquatechnique, aux dégazages des pénichettes, aux eaux de ruissellement venus des entreprises polluantes."

Le prud’homme major de l’étang de Thau, Jean-Marie Ricard, est tout aussi vindicatif : "Il faut identifier les pollutions et remonter jusqu’aux pollueurs. Je me battrai sur tout le pourtour de l’étang de Thau pour que l’on gère mieux tout le bassin-versant. Il faut aussi lutter contre l’urbanisation. Car si cela continue, ils vont tuer l’étang et les gens qui y travaillent. Par répercussion cela représenterait des milliers de personnes."

Entre deux distributions de tracts et quelques paroles échangées avec les automobilistes, Brigitte Cohen, la présidente de l’Observatoire du Pays de Thau s’étonne que "personne ne se rende compte du patrimoine que cet étang constitue. On a des hippocampes uniques et l’un des plus grands herbiers de posidonie. On a des poissons divers, des coquillages. Et à cause de ces pollutions, on ferme des coins de l’étang à un moment. Puis à un autre. On déclasse ici puis là. Un jour un déclassement total va tomber."

Alors, promettant d’autres actions spectaculaires, la présidente de l’Observatoire espère aussi que les citoyens aient une prise de conscience. Pour que chacun fasse attention à ses gestes. L’étang de Thau le vaut bien.

PHILIPPE MALRIC

10/10/2012, 14 h 27

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