Suite du Ramassage du samedi 9 septembre à Frontignan avec BNP

Un troisième groupe mené par Pierre Josse et Leila en appui à une équipe de la BNP. Cette banque s'est lancée dans des opérations liées à la protection de la Planète et c'est à ce titre que Thibaut Cazin de l'agence de Clermont l'Hérault et son équipe (12 personnes) sont venus à Frontignan plage participer à une opération de ramassage de déchets.
A 9h nous nous sommes donc rencontrés sur le parking de la digue des pêcheurs, déjà bien encombrée par les pêcheurs amateurs et certains baigneurs encore en vacances.
Après un petit café offert par la Banque et le thé à la menthe par Leila, toujours aussi généreuse avec ses petites sucreries et autres olives nous sommes tous partis ensemble sur le chemin de halage du canal du Rhône à Sète.
Rentrés vers 11h30 nous avons déposé nos récoltes respectives dans la benne mise à disposition par la Ville de Frontignan. Toujours les mêmes déchets habituels à savoir, canettes et bouteilles de bières, bouteilles de vin et d'alcool, plastiques et beaucoup de papier hygiénique avec ce qui va avec dans les petites caches des tamarix et chênes verts du site. Quelques objets hétéroclites également comme une tante type quechua et ses accessoires, une chute de tuyau d'adduction d'eau probablement 'perdu' là par des ouvriers des réseaux d'eau, quelques sacs plastiques mais en moins grand nombre que d'ordinaire, et bien sûr des mégotes un peu partout groupés aux endroits d'installations des cannes à pêche.
Dans 8 jours on attaquera la digue et là on en a déjà des frissons. La ville (ou l'agglo on ne sait plus très bien ) a installé deux rochers sur le parking afin d'empêcher les autos de venir se coller au départ du chemin de la digue. Cela n'a pas empêché les pêcheurs de se coller tous derrière et augmenter ainsi la densité de véhicules.
Bref ! toujours un cauchemar cet espace pour des gens sensibles à l'environnement comme nous le sommes tous chez les Gardiens de Thau. Il faut croire que ce n'est pas le cas des autorités (hormis les employés de la ville toujours aussi écœurés) qui laissent faire ces individus qui même étant des pêcheurs se fichent royalement de l'espace qu'ils utilisent pour leur plaisir. Pour moi c'est une chose incompréhensible et je pense à certains pays comme la Suisse qui prennent des mesures répressives très efficaces. Mais, parait-il, il ne faut pas stigmatiser ni punir dans notre région ! on préfère la sensibilisation nous a t'on dit un jour, c'est bien mais le problème c'est que l'on a jamais vu d'opération de sensibilisation ou à minima des panneaux d'affichage à l'entrée de cette zone. Peut-être dans 10 ans comme cette brigade bleue créée il y a peu de temps (2021 je crois) alors que nous l'avions déjà proposée lors de nos réunions en 2011 avec l’ensemble des autorités du territoire. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage !

Pierre J.

la BNP et l'environnement